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Prix du pétrole (avril 2015)
Exposé sur la baisse du prix du pétrole (avril 2015)
- Forte baisse du prix du pétrole
Depuis le mois de Juin 2014, on assiste à une très forte chute du prix du pétrole. Le prix du baril est passé de 105.30$ en juin 2014 à 46,5$ aujourd'hui : soit une baisse de 55.8%.
Ici ou là, on entend que cette chute pourrait être une aubaine pour une croissance européenne à la peine. Quels sont les répercutions d’une telle baisse pour les pays de la zone euro ?
Plusieurs causes de la baisse du prix du pétrole:
- Le ralentissement de la croissance économique, notamment en Europe et dans les pays émergents. La demande en pétrole et en énergies fossiles est moins forte,
- l’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole n'a pas diminué ses quotas de production. Ceci contribue à diminuer l'exploitation de gaz de schiste et ceci diminue beaucoup les ressources de l'économie russe.
- Impacts en matière de croissance économique
Le FMI (fond monétaire international a révélé que cette baisse du prix de l'or noir, pourrait contribuer à hauteur de 0,3 à 0,8 point à la croissance mondiale en 2015 et en 2016.
Qu’en est-il pour la France et la zone euro? «La baisse du prix du pétrole est une bonne nouvelle pour les pays de la zone euro, importateurs nets, car elle constitue un choc d’offre positif. En effet, les coûts des entreprises sont diminués, ce qui est favorable à leur rentabilité. La baisse des coûts peut aussi être répercutée dans une baisse des prix de vente. Le prix de l'essence est aussi plus faible, même si la baisse du prix du pétrole n'est pas complètement répercutée. Il en résulte une hausse potentielle du pouvoir d'achat et un soutien à la demande.
En France, l’impact sera moins fort qu’aux États-Unis, mais la baisse du prix du pétrole devrait agir comme une béquille, au même titre que la baisse de l’euro, pour soutenir une économie dont la croissance devrait péniblement dépasser 1% en 2015. Pour les économies développées comme l’Allemagne, la France, la baisse du prix du pétrole serait donc un coup d’accélérateur au même titre que la baisse du cours de l’euro, dans la course à la croissance.
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