• Exposés des élèves en SES

     

     

  • Qu’est ce qu’un brevet ?

     

    Le brevet protège une innovation technique, c’est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte une nouvelle solution technique à un problème technique donné.

     

    Le brevet d’invention est un titre de propriété, délivré par le Gouvernement, qui confère à son titulaire pendant une durée de 20 ans un monopole sur l’invention et les exploitations industrielles et commerciales auxquelles l’invention peut donner lieu. Au delà des 20 ans, le brevet tombe dans le domaine public et chacun peut l’exploiter librement. L’invention d’un chercheur appartient à l’établissement dont il dépend (CNRS ou Université). Le titulaire du brevet est donc l’établissement (ou les établissements s’il y a copropriété), les inventeurs étant les chercheurs. Le brevet a un coût ; ce sont les exploitations des clauses revendiquées dans le brevet qui rapportent (contrat de licence). De par la loi, les chercheurs reçoivent un intéressement sur les redevances perçues. Le brevet permet au titulaire d’empêcher l’exploitation de l’invention par un tiers, sans son autorisation. C’est un instrument juridique et rédigé comme tel, permettant éventuellement à un juge, de constater une contrefaçon. Ce n’est en aucune manière une publication scientifique et la rédaction du brevet doit être effectuée par un spécialiste, le « conseil en propriété industrielle ». 

     

    Source : Service du Partenariat et de la Valorisation – CNRS Délégation Aquitaine et Poitou-Charentes, Avril 2002


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    Les variations du cours de l’euro (avril 2015)

     

     L’euro est la monnaie actuelle dans la zone euro qui regroupe 19 États.

    Le cours de l’euro par rapport aux autres devises, notamment le dollar a baissé depuis plusieurs mois. En effet il est actuellement, en mars 2015 de 1€ pour 1,085$.

     

    1. Les raisons de la baisse de l'euro

     

    Cette baisse est liée à plusieurs facteurs, qui sont plus ou moins en corrélation. Ils sont présentés ci-dessous.

     - Le niveau de l'inflation est proche de 0 pour les grandes puissances de la zone ce qui tend à faire perdre de la valeur à notre monnaie, car une monnaie dont les perspectives sont à la perte de valeur n'intéresse pas les investisseurs. Elle est alors délaissée au profit de monnaies à potentiel plus important.

     - Ensuite parce que du fait de la menace déflationniste, la BCE s'est dite, par la voix de son gouverneur M.DRAGHI, prête à tout faire pour éviter la déflation et atteindre ses objectif d'inflation, c'est-à-dire 2% d'inflation annuelle. Ainsi un programme de rachats d'actifs est très probable ce qui inonderait d'autant le marché des liquidités interbancaires, augmentant la masse d'euros en circulation. Ensuite la loi de l'offre et de la demande jouerait son rôle: plus il y a d'euro en circulation, à demande constante, plus sa valeur baisse.

     - Enfin, l'inquiétude sur l'avenir de la Grèce à l'intérieur de la zone n'est pas pour rassurer les investisseurs. Une sortie de la Grèce affaiblirait considérablement l'Europe et la zone euro et la crainte des investisseurs les pousse à se délester de la monnaie potentiellement à risque, l'euro, pour aller vers des devises moins risquées.

     

     -Les conséquences de la baisse de l'euro


    Cette baisse du cours de l’euro a des multiples conséquences sur le pays. Pour les habitants de la zone euro, il y a deux conséquences principales. Tout d’abord, la baisse de l'euro face aux autres devises est favorables à nos exportations (hors zone euro). En effet un bien vendu 100€ équivalait à environ 140$ en avril 2014, bien qu'il vaille toujours 100€, cela ne représente plus que 119$ aujourd'hui, soit une baisse d'environ 15%. Nos entreprises exportatrices sont donc plus compétitives sans pour autant avoir changé quoi que ce soit dans leur organisation. De plus, suivant le même mécanisme les biens importés (hors zone euro) sont plus chers ce qui vient diminuer le pouvoir d'achat des ménages en biens importés. En effet un bien qui valait 100$ soit 71,42€ en Avril 2014, vaut aujourd'hui 84,03€. Cette baisse est donc finalement à double tranchant. L'augmentation du prix des biens importés vient par ailleurs augmenter le coût du pétrole importé qui est facturé en dollar US. Il n'est donc pas surprenant que le baril dont le prix a été divisé par deux en quelques mois n'ait fait baisser les prix que d'environ 20% à la pompe. Le taux de change n'en est pas l'unique explication, mais il y contribue de façon importante.

     


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  • Exposé.

     

    Est-on en période de déflation (mars 2015)?

     

    Déflation ou désinflation :

    La déflation, les politiques  n’ont plus que ce mot à la bouche. Mais selon certains économistes, la France serait plutôt en désinflation. Quelle différence existe-t-il entre déflation et désinflation?

    Qu’est ce que la déflation?

    La déflation est «une période économique caractérisée par une baisse généralisée et persistante des prix». 

     

    Mais qu’entend-on par  «généralisée» et  «persistante» ?

    La baisse généralisée concerne le prix des biens et des services ainsi que les salaires.  Elle est persistante parce qu’elle dure plusieurs trimestres  et non quelques mois.

     

    La désinflation est quant à elle un ralentissement de l’inflation donc, une l'inflation continue, mais, à un taux moins élevé. Le niveau général des prix augmente moins vite.

     

    Le risque d’inflation  négative existe, mais il ne préjuge pas pour autant d’une entrée en déflation.

     

    Depuis 2012, l’inflation en zone euro diminue de façon quasi continue.  En novembre  2014, celle-ci était de seulement +0,3%, contre +1,6%  durant l’été 2013 et +2,6% en août 2012, soit une baisse du taux d'inflation de 2,3 points en deux ans.

    Cette croissance est très éloignée  des anticipations de la Banque centrale européenne et des agents économiques qui visent une inflation proche mais  inférieure à +2%.

    Toutefois  même si le taux d’inflation recule, il reste toujours positif.  La France se trouve donc en désinflation qui désigne un phénomène de ralentissement de l’inflation, et non pas en déflation.

    Historiquement, cette situation  s’est déjà produite. En effet,  les évolutions très volatiles des prix de  l’énergie et de l’alimentaire ont parfois conduit l’inflation à s’écarter de la cible de la BCE.

    En 2008, la très forte hausse du prix du pétrole  avait notamment poussé l’inflation jusqu’à +4,1%, tandis que sa forte baisse en 2009 l’avait amené temporairement à -0,4%.

     

    Cependant, aujourd’hui, le pétrole et l’alimentaire ne sont pas les seuls facteurs de cette évolution. L’inflation sous-jacente (hors variations du prix du pétrole et des produits alimentaires) s’élève ainsi à +0,7% en novembre. Elle est au plus bas.

     

    De plus, nous pouvons constater que le prix de nombreux produit est en baisse. En effet, la baisse de l’inflation constatée depuis mi-2012  en zone euro, résulte tout particulièrement des prix des produits manufacturés dont le recul s’est accentué. Il contribue pour -0,6 point à la baisse de 1,0 point de l’inflation sous-jacente entre juillet 2012 et novembre 2014.

    Le ralentissement des prix des produits manufacturés  concerne bien évidemment la France.  Ainsi, l’évolution des prix des produits manufacturés a reculé de 1,9 point à – 0,3%  en France, malgré l’effet des hausses de TVA  au premier janvier 2014, qui est passée de 19,6 à 20%.

     

    La désinflation observée depuis  2 ans, peut être attribuée à la modération des prix d’importations des produits manufacturés en raison de la forte concurrence mondiale sur ces produits. Elle peut être aussi attribuée à la sous utilisation des capacités productives.

     

    Quelles sont les causes de ce phénomène ?

    Trois éléments peuvent expliquer la récente désinflation :

    • La modération des prix des matières premières importées, industrielles et alimentaires, puis du pétrole à partir de l’été 2014.
    • L’appréciation de l’euro a amplifié le mouvement de baisse  des prix des matières premières, mais aussi ceux des produits finis importés  par les pays de la zone euro.
    • La faible utilisation des capacités productives, capital et travail, a pu peser sur les marges des entreprises et le pouvoir de négociation des salariés.

     

    En effet, nous pouvons constater que la baisse de l’inflation des prix d’importations depuis mi 2012 correspond environ à la moitié de la désinflation observée.  Cet impact est lié à la variation du prix du pétrole sur cette période (pour 2/3), et à la variation du taux de change effectif (pour 1/3).

    De plus,  dans tous les pays la faiblesse de l’utilisation des capacités productives du travail et du capital a également contribué à réduire l’inflation.  En France, cette contribution à la baisse de l’inflation est évaluée à environ 0,5 point.

     

    En cas de déflation, une spirale déflationniste peut s'installer. Dans ce cas, les ménages tiennent pour acquis que les prix vont continuer à  baisser et reportent à plus tard leurs achats.  Les entreprises réduisent donc leurs coûts pour compenser les effets de la baisse d’activité sur leurs marges. Elles produisent moins, licencient, ce qui diminue les revenus distribués et la demande. Elles continuent à baisser leurs prix pour vendre. Un véritable cercle vicieux s’installe.

     

    Sources: articles de presse.

     

     


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    Exposé : tableau de bord du chômage en France

    Taux de chômage en France :

    En 2005 : 8,5% de la population active

    En 2010 : 8,9% de la population active

    Au second trimestre 2015 : 10% de la population active

    Conclusion : on observe que le taux de chômage en France augmente de plus en plus.

    Source : Insee, enquêtes Emploi

     

    Chômage chez les hommes au second trimestre 2015 : 7,9% de la population active masculine.

    En 2015 :

    Chômage chez les femmes au second trimestre 2015 : 6,5% de la population active féminine.

    Comparaison : En France, en 2015, on remarque qu’il y a plus de chômeurs hommes que femmes.

    Source : Insee, Enquêtes Emploi

     

    Chômage de longue durée (plus de deux ans) en France :

    Chez les hommes :

    En 2010 :

    15-24 ans : 32,9%

    25-50 ans : 42,9%

    50 ans et plus : 53,2%

    Ensemble des hommes (âges confondus) : 41,8%

    En 2012 :

    15-24 ans : 30,4%

    25-50 ans : 40,4%

    50 ans et plus : 58,8%

    Ensemble des hommes (âges confondus) : 41%

    Comparaison : on observe que le taux de chômage de longue durée sur l’ensemble des hommes entre 2010 et 2012 a diminué 0,8 point.

     

    Chez les femmes :

    En 2010 :

    15-24 ans : 26,7%

    25-50 ans : 38,7%

    50 ans et plus : 54,1%

    Ensemble des femmes (âges confondus) : 38,2%

    En 2012 :

    15-25 ans : 25,9%

    25-50 ans : 39,7%

    50 ans et plus : 56,4%

    Ensemble des femmes (âges confondus) : 39,5%

    Comparaison : on observe que le taux de chômage de longue durée sur l’ensemble des femmes entre 2010 et 2012 a augmenté de 13 points.

     

    Ensemble de la population au chômage de longue durée en 2010 : 40,1%, en 2012 40,3%

    Comparaison : on observe que la population  au chômage de longue durée a légèrement augmenté (0,2 points) entre 2010 et 2012.

     

    Chômeurs qui touchent des allocations :

    On compte en France, toutes catégories confondues, un peu plus de 5,2 millions de demandeurs d’emploi. Parmi eux, 2,8 millions de personnes touchent des indemnités, soit des allocations chômage, soit des allocations de solidarité.

    Certains chômeurs ne touchent pas d’allocations pour plusieurs types de raisons :

    C’est le cas par exemple, des jeunes diplômés qui s’inscrivent à Pôle Emploi sans avoir travaillé auparavant. Il y a aussi les gens en fin de droit qui n’ont pas les critères nécessaires pour toucher des aides de solidarités.

    Source : France Info, article « La moitié des chômeurs ne touchent pas d’allocations ? »

     

    Fin 2014, 705 000 personnes étaient au chômage depuis plus de trois ans, 509 000 l'étaient depuis deux et trois ans.

    Le Monde

     

     


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    Baisse du prix du pétrole et impacts (février 2015)

     

     1. Histoire du prix du baril 

     

    Depuis la découverte du pétrole en 1859, ce marché pétrole n’a cessé de croître  notamment suite à l’invention de l’automobile à la fin du 19e siècle et la découverte de nombreux puits de pétrole un peu partout dans le monde (États-Unis, Irak, Libye, Arabie Saoudite, Koweït). 

    Le prix du baril a alors augmenté constamment, mais  selon la même tendance que la croissance économique.

    Cependant  en 1973 le prix s’envole parce que les États arabes décident de hausser les prix du baril pour protester contre le soutien américains aux irakiens pendant la guerre du Kippour. C’est le premier choc pétrolier. Le même scénario se répète en 1979 après la révolution iranienne qui perturbe les exportations en pétrole de la région. Depuis sa découverte, les prix du baril ne cessaient donc d’augmenter. Cependant, en 1986, le premier contre-choc pétrolier, dû  à la surproduction de pétrole et au ralentissement de l’économie mondiale,  casse les prix du baril à 7 dollars. De nouveau, une forte augmentation des prix se produit à partir de 2003 jusqu'à la crise financière de 2008 où le baril passe de 145 dollars à 40 dollars.

     

     2. Conséquences de la chute du prix du pétrole

     

    Connaissons-nous aujourd’hui, avec une chute de 51,7% du prix du baril depuis juin, un nouveau contre-choc pétrolier ? Quelles en sont les raisons ? Et les conséquences ?

     

    Suite, d’une part, à la crise économique de 2008, et, d’autre part, à l’augmentation du coût des importations de pétrole en Europe, en Chine et au Japon à cause de l’envol du dollar, la consommation de pétrole a fortement chutée alors que celle des énergies concurrentes, plus rentables, a augmenté. Il y a donc eu une baisse de la demande en pétrole. Parallèlement, comme l’OPEP a quand même décidé de maintenir son niveau de production, il y a eu une surproduction du pétrole et l’offre a continué d’augmenter. Selon les mécanismes de l’offre et de la demande, le prix du pétrole a naturellement baissé. Mais il y a aussi eu des raisons politiques. 

     

    Aujourd’hui dans le monde, le pétrole est une arme économique. Elle est souvent utilisée pour affaiblir certains pays dont l’économie est dépendante de son exportation. On cite notamment l’annexion de la Crimée par la Russie.

     

    Avantages de la baisse du prix du pétrole:

    La chute du cours du baril  présente de nombreux avantages économiques. Cette chute va permettre de relancer l’économie mondiale et équivaut à réinjecter 1100 milliards de dollars dans l’économie mondiale. En France la facture énergétique va diminuer de 5 milliards de dollars. Cette chute permet aussi l’arrêt de la production des gaz de schistes qui ne sont plus rentables.

     

    Inconvénients :

    Cependant il n’y pas que des avantages à cette chute du cours du pétrole et les perdants sont nombreux. La Russie par exemple perd un milliard et demi de revenu à chaque fois que le cours du pétrole diminue d’un dollar. Cette perte de revenu affecte aussi l’économie entière de ce pays qui est basée majoritairement sur l’exportation des hydrocarbures.

     

    Un autre problème lié à un pétrole moins cher est que sa consommation  va augmenter et que cela va réduire les recherches pour les énergies renouvelables.

     


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